🇫🇷🇮🇱Suspension du jumelage Bordeaux-Ashdod: une faute politique et morale que le Rassemblement National réparera
Depuis plusieurs jours, je suis destinataire de courriels émanant d’activistes d’extrême gauche qui exigent, avec une arrogance déconcertante, la rupture définitive du jumelage entre la ville de Bordeaux et celle d’Ashdod, en Israël – un lien noué en 1984 et honteusement suspendu en juin dernier par le maire écologiste de Bordeaux, sous les applaudissements enthousiastes de La France Insoumise.
Ces guerriers du clavier, si prompts à donner des leçons, n’ont même pas la décence de mentionner l’attaque du 7 octobre perpétrée contre Israël, ni d’exprimer la moindre compassion pour les otages torturés et assassinés par les terroristes islamistes du Hamas.
En revanche, la rhétorique qu’ils emploient trahit leur fascination pour la propagandiste pro-
palestinienne Rima Hassan et pour la porteuse de keffieh suédoise Greta Thunberg.
Pire encore : les termes choisis pour désigner Israël et la ville d’Ashdod – et donc leurs habitants — suintent une forme d’antisémitisme à peine voilée. J’apporte à ce titre tout mon soutien aux Bordelais de confession juive, caricaturés, stigmatisés, voire criminalisés par ces « palestinolâtres de salon », plus préoccupés par leur posture idéologique que par une paix réelle.
Comme l’a très justement souligné Julie Rechagneux, candidate du Rassemblement National aux élections municipales à Bordeaux, ce jumelage – abandonné de fait par la majorité municipale bien avant sa suspension officielle – doit être non seulement rétabli mais de surcroît, renforcé.