Alors que la filière viticole girondine est une nouvelle fois touchée de plein fouet par la crise, le gouvernement doit agir rapidement pour soutenir nos viticulteurs, préserver nos emplois et sauver ce fleuron de notre patrimoine.
Depuis plusieurs années, la viticulture est confrontée à une grave dégradation des revenus et à des difficultés structurelles considérables, aggravées par la concurrence étrangère, la flambée des coûts de production et la baisse de la consommation.
Le plan d’arrachage financé par l’État et l’Union européenne est un aveu d’échec de la politique publique. Cette mesure de court terme ne saurait régler durablement les problèmes de la filière, ni empêcher l’inéluctable perte de savoir-faire, de traditions et de nombreux emplois locaux. Face à l’ampleur de la crise, il est urgent de soutenir et défendre la filière viticole girondine.
Pour cela, le Rassemblement National propose trois mesures concrètes :
1/ Rétablir la taxation des importations de vins non européens ne respectant pas nos normes sociales et environnementales, afin de protéger le savoir-faire français et assurer une concurrence loyale.
2/ Venir en aide aux exploitations familiales en difficulté par la mise en place de fonds spécifiques permettant la sauvegarde des exploitations et le maintien des emplois.
3/ Engager un véritable plan de promotion et de valorisation du vin français, produit du terroir, à l’export et sur le marché intérieur, et mettre fin à la stigmatisation du vin, notamment dans la communication gouvernementale.
Nous demandons au gouvernement de prendre rapidement ses responsabilités pour préserver la viticulture girondine et ses milliers de familles, qui font la fierté et la richesse de la France.
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