Polémique autour des Délégations de Votes : Le PS Girondin en Accusation

🥀 Accusation de délégations de votes frauduleuses à l’Assemblée nationale par l’antenne girondine du Parti Socialiste : quand le parti de la rose devient le parti de la névrose

Hier, par la voie d’un communiqué de presse signé par Monsieur Mathieu Hazouard, adjoint au maire de Bordeaux, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine et premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste de la Gironde, intitulé « Mme Diaz, respectez le travail parlementaire ! », j’ai fait l’objet d’une mise en cause violente et intrusive. Cette initiative se caractérise autant par son m imprudence que par son inélégance.

En l’espèce, Monsieur Hazouard remet d’abord en question le bien-fondé du certificat médical qui m’a été délivré, avant de m’accuser de nuire « à la sincérité des débats » et de m’enjoindre à respecter « le travail parlementaire ».

La procédure de l’Assemblée nationale autorise les députés qui le justifient médicalement à déléguer leur droit de vote à un collègue, après vérification par les agents chargés d’apprécier la régularité de la démarche. Cet inquisiteur socialiste s’est étonnamment autorisé à s’interroger « sur ce qui a pu justifier cette procuration », mettant ainsi en doute la probité d’un médecin et du personnel administratif.

Par ailleurs, il m’accuse à tort d’avoir commis une « pratique frauduleuse » afin de mener une « séquence de campagne électorale ». Je regrette de constater que ce premier secrétaire est incapable de faire la différence entre une réunion de campagne électorale et un compte rendu de mandat parlementaire, tel que celui que j’ai organisé le samedi 25 octobre après-midi. Il faut dire que cette confusion entre ces deux modalités de rencontre avec les Français s’explique sans doute par le gouffre qui sépare désormais le Parti socialiste des électeurs.

De surcroît, ce soubresaut hasardeux verse dans l’antiparlementarisme. Plutôt que de chercher à m’épingler publiquement afin de faire le buzz, mon collègue du Conseil régional aurait pu me contacter directement. Comme je l’aurais fait pour n’importe quel électeur girondin, je lui aurais exposé les faits : un médecin a jugé nécessaire de me dispenser d’hémicycle le samedi 25 au matin, et l’administration de l’Assemblée nationale a commis une erreur en prolongeant ma délégation de vote pour l’après-midi, ce qu’elle a reconnu en m’adressant un mail d’excuse.

Au regard de la panique qui semble régner au sein du PS, il n’est peut-être pas infondé de penser que cette manœuvre vise maladroitement à faire oublier que, si le Gouvernement impose actuellement aux Français un budget de matraquage fiscal et de purge sociale, c’est parce qu’après s’être allié avec le pire de l’extrême gauche radicalisée, le PS s’est vendu aux macronistes afin de sauver les sièges de ses pontes.

En outre, le Rassemblement National s’étonne de cette focalisation du Parti socialiste sur les députés du Groupe Rassemblement National, alors que les groupes parlementaires affichant les plus hauts taux de recours à des délégations ce samedi après-midi sont précisément les partenaires du PS, à savoir la France insoumise et les écologistes.

Enfin, de nombreux citoyens m’ont écrit pour me faire part de leur analyse : si les scribouillards de
la section girondine du PS consacrent autant d’énergie à disséquer – avec la rigueur d’un complotiste – le travail éminemment sérieux de la seule députée de la Région réélue dès le premier tour, 8e députée la plus assidue de la chambre et membre du groupe parlementaire préféré des Français, c’est parce que voir le Rassemblement National progresser pendant qu’eux déclinent inexorablement leur est devenu
insupportable.

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