🗣️ La santé mentale est un enjeu majeur qui devrait dépasser les sectarismes, c’est ce que n’a pas compris un conseiller municipal macroniste prétendant que le Rassemblement National n’a pas de programme sur la question.
Contre les mensonges ou les sottises, voici ma réponse ⬇️
🖊️ Dans l’édition Haute-Gironde du vendredi 30 août, le conseiller municipal de Saint-Genès-de-Blaye et soutien de l’ancienne députée macroniste de notre circonscription battue à deux reprises par le Rassemblement National, Alexis Bornazeau, a gravement dénigré le premier parti de France et premier groupe parlementaire à l’Assemblée nationale en instrumentalisant la noble cause de la santé mentale.
Puisqu’il a affirmé que le RN ne disposait d’aucune mesure en faveur de la santé mentale, sous-entendant qu’il ne s’intéresserait pas à ce sujet, il est utile de porter à sa connaissance que, durant la précédente législature, les élus du Groupe Rassemblement National ont interpellé le Gouvernement au sujet de la santé mentale, de la psychiatrie et de la psychologie par 7 questions écrites et orales. De plus, nous avons adressé 86 questions relatives à la santé, dont une vingtaine concentrées sur la désertification médicale. Aussi, ce n’est pas moins de 62 amendements que les députés Rassemblement National ont déposés au sujet de la santé mentale, et 34 relevant précisément de thématiques psychiatriques, malheureusement non votés par le camp que Monsieur Bornazeau soutient ou non présentés en raison de l’usage systématique du 49.3.
En outre, depuis des années, Marine Le Pen propose une grande loi sur la santé mentale et la psychiatrie, qui comprendrait en son volet structurel et budgétaire l’organisation des territoires de santé mentale, un soutien renforcé à la pédopsychiatrie, l’accès direct aux psychologues et psychothérapeutes ainsi qu’une meilleure rémunération de leurs activités ou encore une réorganisation du dépistage et du parcours de soins des enfants atteints de troubles du neurodéveloppement.
Par ailleurs, ces missions essentielles pour les Français seraient structurées autour d’une délégation interministérielle à la santé mentale et à la psychiatrie.
Ma détermination sera identique tout au long de ce nouveau mandat, et je compte par ailleurs intégrer le groupe d’études Santé Mentale, dont j’ai demandé la reconstitution à la Présidente de l’Assemblée nationale, qui interviendra sans, soit dit en passant, que l’intervention de Monsieur Bornazeau y contribue.
Aussi, dans la mesure où j’ai eu l’honneur d’être élue députée de la circonscription une seconde fois en juin dernier, je demeure le relai de ses habitants et notamment de ses professionnels de santé, et je suis à la disposition de Monsieur Bornazeau s’il souhaite me rencontrer dans notre territoire – ce qui lui épargnerait une inutile visite à Paris au regard de la négligence avec laquelle il semble traiter cette cause.
C’est pourquoi je suis dans l’attente d’être sollicitée par Monsieur Bornazeau afin d’évoquer les outils législatifs à déployer pour répondre concrètement et sans sectarisme aux enjeux soulevés par la santé mentale en France, et que, en l’absence d’une telle prise de contact, ce conseiller municipal ferait l’aveu de son incompétence, ou pire, de son hypocrisie.


