🔴 Face à la détresse des Maires et des riverains confrontés aux installations illicites de gens du voyage, j’interpelle la Défenseure des Droits.
🖊️ Retrouvez mon communiqué de presse:
« Ce jour, en ma qualité de membre du groupe d’études « Gens Du Voyage », j’ai auditionné Madame Claire Hédon, Défenseure des Droits, pour l’alerter sur l’abandon subi par les Maires face à la problématique de l’installation illicite de certains gens du voyage et de ses conséquences.
J’ai ainsi pu indiquer qu’en Gironde, et notamment dans les communes rurales, se multipliaient les occupations illicites en réunion de terrains, source d’importants dégâts matériels (raccordements irréguliers, endommagement des bornes incendies, des grilles EDF et des clôtures…) et de nuisances (sonores, olfactives, visuelles…).
La répétition de ces situations, essentiellement durant la période estivale, génère l’exaspération des riverains qui ressentent une légitime injustice fiscale. Ces arrivées illégales alimentent un délaissement largement ressenti par les Maires qui sont de plus en plus exposés, menacés et agressés.
Face à ces réalités, la Défenseure des droits, à la tête d’une institution dont le budget annuel s’élève à 27 millions d’euros, accompagnée des nombreux membres de son service, s’est contentée d’exposer que les gens du voyage faisaient régulièrement l’objet de discriminations. De plus, elle a fait état qu’ils étaient victimes de de sanctions disproportionnées en matière de stationnements non-autorisés, en plus de déplorer la multiplication des expulsions forcées. Enfin, elle a pointé du doigt les « défaillances des pouvoirs publics » relatives au manque de places et « l’indignité » des conditions sanitaires de certaines aires d’accueil.
Alors qu’elle n’a cessé de rappeler que « l’État se devait de protéger les plus faibles », elle laisse l’impression de ne pas se soucier de l’absence d’égalité qui existe entre ceux qui bénéficient des services zélés d’une Défenseure des Droits, et ceux qui en sont démunis. »