Question écrite n° 1787 : enseignement

Mme Edwige Diaz appelle l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse sur la pénurie d’enseignants qui a pénalisé de nombreux établissements durant le mois de septembre 2022 en Gironde et particulièrement dans la 11e circonscription qu’elle représente. Alors que le rectorat de Bordeaux annonçait « ne pas être inquiet » à l’approche de la rentrée scolaire et que M. le ministre déclarait le 23 août 2022 qu’il y aurait « bien un professeur devant chaque classe dans toutes les écoles de France à la rentrée », force est de constater que la réalité est bien moins idyllique. En effet, malgré des petites annonces passées en catastrophe dans la presse locale par les services du rectorat, démontrant, par ailleurs, une réelle impréparation, de nombreux parents d’élèves ont alerté Mme la députée sur des postes encore vacants dans des établissements de sa circonscription et ce, des dizaines de jours après la rentrée des élèves. Certaines matières semblent particulièrement touchées par cette pénurie : l’histoire-géographie, les lettres, la technologie, les langues étrangères ou encore l’hôtellerie-restauration sont les matières les plus en difficulté. Ces tensions sont particulièrement pénalisantes pour le corps enseignant et, surtout, pour les élèves. De nombreux cours ont ainsi été purement et simplement annulés en l’absence d’affectation de professeurs par le rectorat. Si les écoles élémentaires, les collèges et les lycées sont tous affectés, les collèges de la circonscription semblent avoir été les plus durement touchés, notamment à Blaye, Bourg-sur-Gironde et Saint-André-de-Cubzac. Une nouvelle fois, la ruralité est la première victime de l’impréparation du Gouvernement. Cette situation est inacceptable et appelle une réaction forte. En conséquence, elle demande à M. le ministre de bien vouloir lui dresser un bilan de cette rentrée scolaire dans la 11e circonscription de Gironde intégrant la liste complète de postes non fournis, le volume horaire de cours non assurés et le nombre d’élèves affectés. Elle lui demande également de lui indiquer les mesures qu’il compte mettre en œuvre pour s’assurer que le fiasco de cette rentrée 2022 ne se reproduise plus.<
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