🏥 La désertification gynécologique touche une femme sur quatre en France.
Le Comité de Défense de la Gynécologie Médicale sollicite une audience auprès du @Sante_Gouv, c’est tout naturellement que j’ai écrit au Ministre pour appuyer leur légitime demande ⬇️:
« Monsieur le Ministre,
Je me permets de vous écrire afin de porter à votre connaissance les légitimes revendications du Comité
de Défense de la Gynécologie Médicale (ci-après « CDGM »), qui a bien voulu m’écrire par un courrier du
30 avril dernier – et que vous trouverez en pièce-jointe de la présente.
En substance, je rejoins pleinement ledit comité dans sa lutte contre les déserts gynécologiques, l’une
des nombreuses mais silencieuses composantes de la désertification médicale qui affecte une portion
croissante de notre pays et engendre une multiplication des cas de renoncements aux soins.
Dans ce contexte, il apparaît que l’offre de formation en gynécologie médicale est exposée à des
réductions significatives, pour un passage de 91 à 79 postes proposés entre les années scolaires 2023/2024 et 2024/2025.
Manifestement, la dernière audience en date du 4 décembre 2024 auprès du ministère ne s’est pas avérée fructueuse. Alors que cette spécialité cruciale a été supprimée durant 17 années et que dans onze
départements les femmes ne trouvent plus de spécialistes disponibles, il apparaît essentiel d’œuvrer dans l’objectif d’un égal accès à ces soins ainsi qu’à un suivi régulier sur l’ensemble du territoire national.
Partant, j’apporte formellement mon entier soutien à la nouvelle demande d’audience de la part du CDGM
auprès de votre ministère, et je souhaite sincèrement que cette nouvelle concertation puisse aboutir à des pistes concrètes en faveur de la santé sexuelle des femmes de France.
Enfin, je vous prie de bien vouloir recevoir, Monsieur le Ministre, l’expression de ma plus haute
considération. »