Question écrite n° 1121 : transports

Mme Edwige Diaz interroge M. le ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des transports sur les moyens qu’il compte mettre en œuvre pour éviter une explosion des tarifs des péages autoroutiers en février 2023. Les contrats entre l’État et les sociétés d’autoroute prévoient une formule de revalorisation annuelle du tarif des péages partiellement indexée sur l’inflation. Cette situation est particulièrement problématique à l’heure où, au mois de juillet 2022, l’économie française affronte une inflation de plus de 6 % sur un an et que tout indique qu’elle risque d’augmenter encore d’ici le mois de février 2023. Une hausse aussi brutale que conséquente du tarif de ces péages est inimaginable et porterait un coup très dur au portefeuille des Français contraints d’utiliser quotidiennement l’autoroute, ne serait-ce que pour réaliser leur trajet domicile-travail, comme c’est le cas pour de nombreux habitants de la circonscription dont Mme la députée est la représentante. Cette énième hausse du tarif des péages ne ferait qu’ajouter une injustice à celle provoquée par la privatisation des sociétés d’autoroutes, qui oblige les Français à enrichir des concessionnaires privés – dont les bénéfices annuels sont faramineux – d’infrastructures routières qu’ils ont pourtant intégralement financées par leurs impôts. Alors que l’État tire, lui aussi, bénéfice de la situation, puisque 38 % du montant des frais de péage des usagers lui reviennent sous forme d’impôts et de taxes hors TVA, l’action du Gouvernement pour empêcher cette explosion des tarifs est très timide. C’est ainsi que M. le ministre des Transports s’est jusqu’ici contenté de déclarations d’intentions insuffisantes et de demander un simple « geste » aux sociétés concernées alors que le sujet est explosif. Aussi, elle lui demande de préciser les actions concrètes qu’il compte mettre en œuvre pour empêcher cette hausse programmée des tarifs ou, à défaut, faire en sorte qu’elle n’impacte pas le pouvoir d’achat des automobilistes concernés.<
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